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Jours dans le pays : 29 jours
Km dans le pays : pas beaucoup, il faut que je compte...
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Le 18 mars, on passe au Ghana
On achète une carte téléphonique du pays et on contacte Ian, avec qui on doit partager le container. Il est sur Cape Coast et nous passe le waypoint de Big Millys, un campement de l'autre coté d'Accra. On décide de tracer et de l'attendre là bas. Dure journée, rien que pour traversée Accra, 2h30 ... On arrive fatigué mais le coin est sympa, très branché rasta en manque d'argent mais ça va, cool man.
Au Burkina, on a commencé à voir quelques églises évangélistes ou autres, plus ou moins privées. Au Bénin, ça s'est renforcé et au Togo encore plus mais au Ghana, il y a plus d'églises que de vendeurs de pain. Sur le bord de la route, on ne voit que des panneaux indiquant la direction de "church tartanpion" ou "church trucmuche". Il y a les évangélistes, les anglicans, ceux de la Pentecôte, ceux de jésus, ceux de marie, les témoins, ceux du verset n° XXX, ceux de la page WWW et encore bien d'autres. Un véritable business. On a lu dans un journal que des toubibs, des avocats, des managers délaissent leur fonction pour ouvrir des églises et gagner plus (ça pourrait faire un slogan ...).
Les clients de ces églises sont en majorité les femmes et les messes se succèdent plusieurs fois par semaine avec souvent une messe nocturne qui finit au petit matin ... Bourrage de crâne intensif comme les dons que perçoivent les prêcheurs.
Sur les voitures, sont collés de partout des slogans religieux, ce qui ne les empêchent pas de conduire
comme des abrutits et de vouloir être à tout prix devant leur prochain (abrutit, parait un peu fort mais dans les autres pays, dans le bazar qui règne dans les rues tout le monde essaie, tout de même, de préserver une certaine fluidité au trafic, ici on (quand je dis "on", c'est un paquet de voitures) s'est retrouvé plusieurs fois bloqué parce que deux abrutits se disputaient la première place et aucun des deux ne voulaient lâcher le morceau).
Dans ces moments là, on se met du Nougaro, on boit une gorgée d'eau (parce que la bière est derrière dans le frigo), on se rappelle que l'on n'a pas de rendez vous donc que le temps importe peu et on observe la scène avec amusement. Mais putain...des fois ça démange.
Le jeudi, Ian nous rejoint donc chez Big Millys. On se raconte chacun nos dernières petites histoires de voyages et on décide de tracer le lendemain sur Téma (le port d'Accra), histoire de rencontrer une ou deux compagnies maritimes avant le W-E. On a déjà quelques débuts de devis initiés par mail mais on voudrait en avoir plus.
Le vendredi, on suit Ian pour la traversée d'Accra car il a une trace GPS près de la côte qui parait pas mal. Effectivement, on traverse relativement bien, bien mieux que la première fois. Hugo, lui sert de copilote et gère les péages car avec le volant à droite, tout seul, ce n'est pas pratique.
On arrive à l'entrée du port, on sarriette pour faire le point. On discute et on aperçoit, un gars avec son portable dans un joli pickup, arrêté sur un terre plein. On va le voir pour qu'il nous indique la direction des bureaux des compagnies maritimes (souvent elles sont rassemblées dans un même secteur). Le gars nous demande pour quelle raison nous cherchons un bateau, nous lui expliquons et il décide de nous prendre en charge. On le suit donc, en chemin il passe quelques coups de fil à des agences de shipping pour rechercher lesquelles ont un bateau pour Durban et après trois essais infructueux nous finissons chez ISAG où il nous aide à négocier le prix et obtenons un 40' HC à 850 $. En fait, nous ne partirons pas avec eux mais nous expliquerons tout ça plus tard en détail lorsque nous aurons finalisé le shipping car nous avons reçu de nombreux mails d'équipages, en chemin ou en préparation, qui sont intéressés par des infos.
Francis est un négociant en matériaux de construction qui a pas mal voyagé et qui connaît ces petits moments de solitude que l'on peut avoir lorsqu'on essaie d'organiser quelque chose dans un pays étranger alors il a décidé de nous aider. Quand on se quitte, il nous laisse son portable et nous demande de l'appeler au moindre problème ...
Contents de notre première virée dans le port à midi nous allons sur l'est à Pram Pram pour trouver un campement et envoyer les coordonnées à Kev et Lorraine (les bikers) qui doivent nous rejoindre.
On trouve un endroit de rêve sur une plage de rêve mais sans eau ni toilettes, ce qui n'est pas très convénient pour les autres.
On repart sur Téma avec Ian, histoire de démarcher quelques transitaires tant que nous avons la baraka. Nous croisons Kev et Lorraine qui eux auront pour mission de chercher un autre endroit pour passer la nuit, pendant ce temps les schtroumphs se baignent sous la surveillance de Clo.
Nous allons voir DHL chez qui nous avions un contact et nous ils promettent une cotation pour lundi. Bien.
Kev et Lorraine ont pris une chambre au Sealane Hotel à la condition que nous puissions camper sur la parking gratuitement. Bien. Le soir tout le monde se retrouve à l'hotel où nous y resterons une semaine. Le seul soucis est qu'il n'y a pas d'eau depuis deux semaines sur Pram Pram mais à l'hotel, ils ont une cuve à eau +/- propre et ça peut aller. Nous utilisons la chambres des bikers pour les douches, organisons des repas en commun le soir (ça tombe bien, Kev est chef cuisto, entre autre) et en plus on découvre qu'il y a internet dans l'hotel et qu'il déménage, pour une fois.
Le dimanche, deux faits marquants vont avoir une grosse influence sur notre vie communautaire et sur nos recherches.
Le premier est le coup de patin d'un land qui passait sur la piste devant l'hotel lorsqu'il a vu nos véhicules dans le parking. En est descendu Michael, un ghanéen passionné de land. Bien sur on a parlé boulons pendant un bon moment, on a raconté nos petites histoires de voyage et notre choix de ne pas faire les pays du centre. Et devinez quelle est la profession de Michael ? Transitaire. On échange nos coordonnées et on prend rendez vous pour lundi matin. Il travaille pour Supermaritime. Finalement, c'est avec eux que nous ferons affaire.
Et le second. Alors que nos trois amis anglais étaient partis au village chercher du poisson pour le soir, n'étant pas très satisfait de la fraîcheur du peu de choix qu'il y avait, ils trouvent sur leur chemin un grossiste de produits congelés. Ils entrent demander s'il y a moyen d'acheter du poisson mais on leur répond que les plus petits conditionnements sont de 10 kg. Ca fait un peu too much ... Le patron réfléchit, va dans son congélo et revient avec 5 kg de thon découpé, "jai pas plus petit, prenez le, je vous le donne", ... ? Ils l'ont pris. On a mangé du thon pendant une semaine. Sans trop s'écoeurer, grâce à Kev qui a su varier les façons de le préparer.
C'est ce que l'on appelle, un bon dimanche.
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Big Milly's
Plage, Big Milly's
Haaa, elle saute !
Jo continue ses essais photo
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On aurait pu rester plus dans cet hotel car il y avait internet, une piscine à l'eau douteuse mais ça reste une piscine et il n'était pas loin du port mais la direction en a décidé autrement quand au bout d'une semaine, elle a décidé de nous faire payer le parking ( 10 cd par voiture). Nous leur avons expliqué que nous pouvions très bien nous installer n'importe où, que nous étions autonomes (nous utilisions notre eau car la leur n'était pas très transparente ) donc que nous n'amenions pas de frais pour l'hotel et que les conso, les heures d'internet et le peu de resto que nous payions était de l'extra pour eux et que s'ils insistaient ils risquaient de tout perdre, même la chambre des bikers. Ils ont insisté, on est tous partis. Les anglais sont allé chez Big Milly's et nous on a cherché en vain autour de Téma et on a atterri à 40 km, au Stone Lodge.
Et c'était pas le pire des choix. C'est en montagne, donc frais la nuit, on a pu dormir. C'est très venté, ça adoucit la chaleur du soleil et en plus c'est souvent couvert donc c'est encore mieux. C'est à 40 mn du rond point qui dessert le port et l'autoroute qui va sur Accra. On était seul sur une pelouse de trois hectares avec une super douche et des super toilettes. C'est un bon campement pour préparer le shipping. On s'est donc fait une semaine de plus à Stone Lodge. On a copiné avec Seydina, un ingénieur agronome sénégalais qui loge là pendant sa mission d'installation d'un système de goutte à goutte dans une bananeraie de 1500 hectares ... Fatigué de parler anglais, il était tout content de voir arriver des français. Tous les soirs après son boulot, il est venu nous voir pour palabrer. Il nous a même prêté sa chambre quand je devais aller sur Téma pour que les schtroumphs et leur maman puissent être au frais. Merci encore Seydina.
Le 7, nous quittons Stone Lodge pour se rapprocher de Téma car demain, nous chargeons les véhicules. Après avoir chercher pendant deux jours un hotel, pas cher, sur Téma nous avions trouvé Le Bamfo hotel à 28 CD, la nuit. Nous étions allé une semaine auparavant réserver des chambres pour nous et les bikers.
En chemin, au moment de tourner à gauche dans la rue de l'hotel, nous entendons un crissement de pneu et bang, nous faisons un bon en avant. Nous nous arrêtons, regardons dans les rétros et on voit un fourgon taxi, le parebrise et son montant gauche complètement défoncés. Aie.
Nous sortons, inspecter l'arrière de la cellule, le coin arrière droit est ouvert sur 15 cm et le porte roue est rentré "un peu" dans le panneau de la cellule. Aie.
Mais c'est pas trop mal, car en fait le taxi s'est mangé la roue de secours et son support, ce qui a sauvé notre cellule par contre pas son parebrise. Personne n'est blessé, ça va.
Sort du taxi, une quinzaine de personnes, en arrive une autre, témoin (ou pas) de l'accident, voilà le décor planté pour une heure de palabre et trouver un arrangement.
On va la faire courte. Notre position, monsieur le juge, nous allions tourner à gauche, nous roulions doucement en seconde pour laisser passer la voiture qui venait en face, nous avions notre cligno gauche allumé quand bang. Leur position, nous n'avions pas de cligno, nous avons fait mine de tourner à gauche et nous sommes revenu sur la droite. Les témoins sont en majorité en notre faveur, appuyant notre version mais dans le taxi, il y a un militaire qui rentrait sur sa base qui n'a pas vu grand chose mais qui prend le parti du taxi driver. Il y a aussi une femme hystérique, qui gueule à tout vent que c'est notre faute, qu'on est blanc et qu'on a qu'à payer et cet autre débile, pas très clair qui nous menace et s'amuse à nous faire des signes d'égorgement en rigolant.
La situation tourne vite en notre défaveur, nos supporters changeant de camp aux vues des cris de l'autre équipe. Nous avons tord... On nous propose de payer les frais du taxi et de partir. Il faut redresser un peu la situation en notre faveur. Premièrement nous repérons les deux, trois personnes influentes dans ce groupe de brailleurs et proposons puisque nous ne sommes pas d'accord d'appeler la police pour nous départager, ils acceptent, bien au contraire. Sachant que c'est dans l'interet de personne de faire venir la police car avec eux cela va être encore plus long. Dans ce jeu de parole contre parole, le militaire qui est dans le taxi va jouer en notre défaveur ainsi qu'un autre militaire témoin qui est contre nous. Peut jouer en notre faveur le fait qu'on soit blanc mais bon ... et le contrôle des papiers du taxi (assurance, licence ...) car souvent ils ne sont pas en règle.
Pendant un demi heure on se menace mutuellement d'appeler les flics en démontrant en quoi ils ne pourront être que de notre avis. Tant et si bien que l'arrangement à l'amiable devient l'unique solution.
Nous partons à l'écart discuter avec les deux militaires, le chauffeur de taxi et une autre personne très influente sur le groupe, calme et qui joue un peu de notre coté.
Et la négociation commence. On baisse le prix du parebrise dans un premier temps envisageant le fait que nous acceptions de le rembourser, dans un deuxième temps on accepte de payer la moitié (vu qu'à l'amiable les tords sont partagés, sinon on appelle les flics...) et dans un troisième temps on enlève la moitié de l'estimation de notre réparation (sinon on appelle les flics...). Les trois "sages" approuvent chaque "cliquet" de la discussion et le chauffeur du taxi tire la gueule en voyant ce qui lui reste. De toute manière il avait tord. Nous, nous étions dans notre bon droit (dans le cadre de la législation française ... en Afrique ... ) on a payé, ce n'était pas énorme, on a pu repartir.
Nous arrivons finalement à l'hotel, juste quelques minutes avant les bikers pour apprendre que nous n'avions pas de chambres réservées ...
Y a des journées comme ça, où tout part en sucette.
Nous profitons de la situation pour lâcher sur l'équipe de l'hotel toute la tension et l'énervement que nous avions contenus lors de l'accident. Cela ne fait pas avancer les choses mais on se sent mieux après ...
On part donc en quête d'un autre hotel sachant que nous avions déjà parcouru la zone en vain. Nous nous souvenons d'un que nous n'avions pas checké. Nous y parvenons, il est fermé ..., on demande à un passant, il nous dirige vers un immeuble en construction ...?
En fait les deux premiers étages sont opérationnels et nous sommes en face du Blue Sky Hotel. Nous pensons qu'il l'ont appelé comme ça car il n'y a pas de toit et on voit bien le ciel ...
On visite une chambre, il y a une clim, de l'eau, une télé, c'est grand, sommaire certes mais bon, le prix 18 CD. On s'installe.
On va y passer une semaine. Au bout de trois essais, nous trouvons un bon taxi qui connait bien le coin (pas évident à trouver) et qui nous fait le bon prix. On prend son numéro de tél (Frank 0246449603) et c'est lui qui va nous conduire à chaque fois que nous en aurons besoin. Quand je dis nous, c'est nous 6, 7 avec le chauffeur mais ça rentre.
D'une manière générale, le matin c'est cours, à midi petit repas dans le coin, l'aprem télé et sieste et le soir resto sur Téma. Tout ça entrecoupé de visite chez le transitaire ou la shipping compagnie pour suivre l'évolution de notre container et récupérer les papiers.
Un midi, alors que nous rentrons tout juste dans un spot (petit resto, l'équivalent du maquis dans les pays francophones) nous tombe dessus une tempête tropicale des plus furieuses. On a droit (bien à l'abri sous notre toit de tôle) à la chute d'un échafaudage de trois étages, à la mise en vrac d'un panneau publicitaire 4X3, au flash d'un transformateur électrique et à la montée ultra rapide des eaux dans le quartier. Ce jour là, nous prendrons un bière de plus pour attendre que ça se tasse...
Le temps passe doucement dans l'attente de notre départ vers l'AS. Nous vivons au ralenti, sans notre maison nous nous sentons un peu nu.
Nous avons des nouvelles de Marie et Henri qui font également le tour de l'Afrique et qui nous avez contacté pour avoir des infos sur le shipping car ils avaient rencontré au Burkina un couple franco polonais que nous avions rencontré au Bénin et qui leur ont parlé de nous (ça s'appelle le téléphone africain). En fait ils sont sur le même bateau que nous et après avoir rencontré un couple suisse qui traverse également, ils ont décidé de partager un 40' comme nous. Nous nous donnons rendez vous en AS pour chercher un transitaire ensemble.
La veille du départ, nous récupérons les papiers du container, soulagés. Une étape supplémentaire est franchie, maintenant va falloir faire la même chose en AS.
Le jour du départ, tout se passe comme sur des roulettes. L'aéroport d'Accra est du type "européen", rien avoir avec d'autres aéroports dans le centre de l'Afrique. On dépense nos derniers CD en chocolat au duty free.
6 heures plus tard nous atterrissons à Joahnnesburg (joburg pour les intimes) où nous prenons un décalage horaire de : plus deux heures (ce fut une courte nuit).
Le Ghana est le pays où nous avons passer le plus de temps et celui que nous avons le moins visité... La recherche d'un bateau nous a pris pas mal de temps et nous sommes tombés sur une période où il n'y avait pas beaucoup de bateaux et encore moins de bateaux qui ne passaient pas par Lagos qui est bloqué.
Grace ou à cause du saut de puce en bateau, nous sommes en avance sur notre planning donc nous allons rester plus longtemps en bas, entre l'AS, la Namibie et le Botswana, on va rester pas loin de 6 mois...
Comme nous avons reçu pas mal de demandes d'informations, d'équipages en chemin ou en préparation, sur nos recherches concernant le shipping des voitures, nous les mettons en ligne :
Chez ISAG nous avions trouvé un 40' High Cube à 850$, ce qui est un très bon prix mais le bateau passait par Lagos où le port est bloqué en ce moment. Les bateaux prennent entre 2 et 3 semaines de retard ... La situation a Lagos devrait revenir à la normale en juin ... ( c'est peut être pour ça que le prix était attractif )
Chez Supermaritime, il nous ont trouvé un bateau de chez Mol Ghana qui ne passe pas par Lagos pour 1400$ (arrivée au Ghana le 10 avril, départ le 12 avril, arrivée en Afrique du Sud le 24 avril avec chargement des véhicules le 8). Ce qui reste attractif par rapport aux grandes compagnies.
DHL n'a pas était capable de nous trouver un tel bateau ...étaient ils motivés ? Par contre ils étaient un poil moins cher au niveau du transit que Supermaritime.
Le transit, tout compris au Ghana chez Supermaritime : 905$ en chargeant les véhicules sur le port (ceci évite de sortir le container du port et de payer des frais de grue (à vide), le camion et des frais de grue, container plein (ce qui est le plus cher)). Supermaritime a accepté d'effectuer le chargement de cette manière, DHL ne voulait pas.
Nous avons des cotations pour le transit en Afrique du Sud, entre 1 500 et 1 700$. De toute manière nous partons en avion avec les papiers ( carnet de passage en douane et bill of lading ) et nous chercherons un transitaire à Durban (parce que j'avais oublier de le dire mais le bateau va à Durban, et là j' te dirai "souvient toi du véloooo" (heu, pardon...)).
Donc en tout, on devrait s'en tirer pour 4 000$ pour deux voitures et une moto.
A ça s'ajoutent les billets d'avion. Nous comptions d'en un premier temps partir pour Johannesburg un mercredi, puis prendre le train touristique de nuit qui part tous les jeudi pour Durban et qui n'est vraiment pas cher (180 rd pour un adulte avec 1$ = 10 rd).
Mais au moment de prendre les billets d'avion chez South Africa Airline pour le mercredi 15 avril, la gentille hôtesse nous explique qu'à partir du jeudi 16, ils font une grande promo sur ce vol qui passe de 766$ à 667$. Vu la différence de prix, on part (avec Kev et Lorraine, Ian faisant un bref passage par UK avant de nous rejoindre en A S) le 16 et on se démerdera à rejoindre Durban en bus ou peut être avec une voiture de loc (vu ce que l'on a gagné sur le vol...).
A ça s'ajoute l'hotel pendant le temps que nous n'avons plus notre petite maison à quatre roues. Dur dur à Accra de trouver quelque chose de pas cher, on en a trouvé un au milieu de nulle part du coté de Téma ( Blue sky hotel, 18 cd la chambre double) où il faudra bien que l'on attende l'avion. Ensuite on verra bien à Durban ...
Infos supplémentaires : le shipping doit se payer cash en dollar et le transit c'est préférable de faire de même.
South Africa Airline accepte les paiements par carte visa. A partir de 12 ans, les enfants sont considérés comme des adultes.
Nous n'avons pas mentionné les autres devis car ils étaient bien plus cher.
En comparant le budget prévu pour traverser les pays du centre ( visa (on est 4 et ce sont les visas les plus chers), gasoil, nourriture, hébergement) et le coût global du shipping cela nous revient un peu plus cher mais cela reste raisonnable.
Coordonnées :
Supermaritime : N 5° 38,689' E 0° 0,245' (demander Genevieve Heranger, elle parle français et c'est elle qui fait les devis, ça tombe bien)
South Africa Airline : N 5° 35,945' W 0° 10,836'
Blue Sky Hotel (Téma) : N 5° 41,552' W 0° 01,044'
Stone Lodge : N 6° 0,167' E 0° 06,108'
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3 euros de fruit
On range les plaques à sable et on sort Le Robert
Feu de brousse, la nuit
Juste, juste
On pouvait mettre encore un VTT
et une paire de roller ...
Une cale par roues et un point d'attache par coté, voici le lashing
Plus de maison pendant trois semaines
En route vers l'AS. Hein ?
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Climat : chaud à très chaud et humide. On est parti vers les montagnes chercher de la fraîcheur.
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Budget :
Change :1euro = 1,73 cd
Internet : 1,5 à 2 cd/h
Gasoil : 0,900 cd/l
Camping :gratuit à 5 cd mais on a eu des demandes à 10 et 20 cd ...
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Frontière : beaucoup de temps et demandes de cadeaux .
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Internet : ça peut aller
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Santé : ça va !
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Mécanique : Boulon tenant le faux châssis cassé. Cela devait dater...
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